Pierre, notre AMI
Ce 12 mars 2010, nous étions nombreux à accompagner notre ami Pierre pour son grand voyage vers l’autre côté du miroir. L’émotion était au rendez-vous, particulièrement au cimetière de Quenast, quand nous étions tous réunis, avec sa famille,À€autour de son cercueil, au son de « S’il faut mourir un jour » de Demis Roussos et d’autres chansons de circonstance.
Pierre a toujours voulu, de son vivant, présenter son examen shodan devant le jury de l’European Art of Ju Jitsu Confederation; il y voyait une consécration de sa pratique martiale et de son dévouement de chaque jour pour son club et les élèves qu’il a accompagnés tout au long de sa pratique. Il se préparait à cet examen quand les ennuis de santé l’ont rattrapé.
Pour honorer sa mémoire, Jean-Louis et l’European Art of Ju Jitsu Confederation lui ont décerné, à titre posthume, ce grade qu’il méritait tant et dont il incarnait toutes les valeurs martiales.
Sur le diplôme de shodan décerné par Jean-Louis, on pouvait lire le message suivant :
Cette ceinture noire, combien méritée
Est à tout jamais scellée
Par les liens de l’amitié
Qui nous unissent Toi, moi et un club tout entier
Je la décerne à un être d’exception
Qui bien trop tôt nous a quitté
A toi Pierre, cette ceinture noire
Porte-la fièrement dans ton nouveau monde
Ici tu as prouvé ta valeur, tes valeurs
Cheminer à tes côtés fut un pur bonheur
Merci d’avoir croisé ma route, notre route à tous
À Dieu va
Ton dévoué sensei,
Jean-Louis Weyland, Yondan EAJJC
En concrétisant officiellement la nomination de Pierre au grade de shodan, la confédération européenne confirmait et entérinait à tout jamais toutes les qualités de Pierre dans le domaine des arts martiaux et du ju-jutsu en particulier. Le diplôme décerné par l’EAJJC inscrit, à tout jamais, le nom de Pierre Dorssers au panthéon des yudansha. Il l’a bien mérité.
Un moment très douloureux, nous accompagnons notre ami Pierre Dorssers dans son dernier voyage
C’est le mardi 9 mars 2010, à 20 h. 30, que Pierre décida de déposer les armes après avoir courageusement lutté contre la grave maladie qui le minait. A cet instant précis, notre club perdait un ami, mais aussi une cheville ouvrière, qui a permis au club d’évoluer vers la convivialité et l’esprit d’entraide qui l’animent. Toujours à l’écoute, Pierre savait saisir ces moments d’inquiétude et de doute qui animent tout pratiquant sincère et, en toute humilité, en faisait part au senseï.
Ce soir-là, nous avons perdu un véritable ami, mais dans cet ailleurs où il vit aujourd’hui, nous savons qu’il a trouvé un nouveau bonheur et qu’il nous accompagnera toujours sur la
Voie en nous conseillant discrètement comme il a toujours su le faire.